Les Energumènes

L'idée motrice de ce blog d'amateurs illuminés, s'il y en a une, réside dans la volonté naïve (et restée fraîche) à communiquer aux rares audacieux de l'aventure sonique. Forts d'une culture musicale pas des plus orthodoxes, il y a là volonté de passation, de faire découvrir d'autres univers, souvent rares, qui évoluent plus ou moins en marge de ce qui s'écoute sur les gros médias. Pas de style ou d'époque particuliers, de chronologie : c'est de musique dans un grand tout dont il s'agit, celle-ci étant au bout du compte difficilement divisible en sous-catégories. Les choix des disques chroniqués peuvent paraître aléatoires et sans liens apparents, liste ouverte au vent des rencontres et envies, mais retranscrit le parcours audiophile des auteurs respectifs, comme pour déboucher sur un modeste paradigme, des filiations plus ou moins logiques qui tissent une trame sur laquelle on peut évoluer et tisser sa propre toile à son tour. Et puisque toile il y a, l’ouverture à 360° couvrira les champs et les chants appréciés d’autres modes d’expression comme les arts visuels et écrits, « happy new ears » !



 L'UN (aka stphn brd): continue désespéremment de chercher à établir le lien manquant entre Karlheinz Stockhausen et Extreme Noise Terror, comme une même et unique vibration  ininterrompue, peace in our time, brother.



et

L'AUTRE (aka Shoï Extrasystole): Tout a commencé avec mon premier achat un samedi après midi de mes douze ans, Uprinsing de Marley et Highway to Hell d’AC/DC…mariage absolument pas contre nature malgré le sourire du vendeur…assumé pleinement et suivi des Damned, Ramones, puis Pornography de Cure en découvrant les premiers films de Greenaway et les textes d’Artaud. Quelques notes d’orgues dans un groupe garage, sur les routes avec un groupe power-pop comme on disait à l’époque, et un groupe électro-indus novateur pour découvrir les nouvelles technologies (FSOL, LFO) et les ponts entre cultures rock et électroniques, puis le montage d’une salle de concerts et dix ans de tunnel au service des musiques…j’aime en parler, en programmer, en découvrir et faire découvrir, et aussi et surtout en créer : mélange de fieldrecordings retravaillés, de captations en direct filtrées, et genèse de bandes sonores pour cinéma, arts plastiques, théâtre,
Et parce que créer c’est vivre.