On tient là rien de moins qu'une sorte de face B cachée et inavouable de ces velus d'Endless Boogie qui découvriraient abruptement que le boogie n'était pas le seul à régner dans les années 70's ; il suffisait de tracer une ligne improbable entre Long Island, Köln et Hel(l)sinki. S'ils l'avaient su ils auraient pu taper le bœuf avec ces teutons de Can, et avec une bonne dose de neuroleptiques, ça aurait pu donner « ça » : Pharaoh Overlord. La filiation est scrofuleuse, okay, mais les deux groupes ont au moins le même label en commun.
Maintenant ça me revient, ces rockers huppés qui arboraient des tee shirts estampillés d'un sibyllin "Pharaoh Overlord", dans les clubs des grandes villes scandinaves. J'avais classé l'affaire à la hâte, assimilant à tort ce groupe à une énième version des Hellacopters, groupe phare d'une scène locale revivaliste à mourir qui essaimait des clones au km dans une région où, passés la contemplation des aurores boréales et les torchées méticuleuses qui vont de pair au coeur d'un hiver sans fin, ben il restait plus grand chose à faire, sinon astiquer un manche et ses six cordes (et se saouler avec une rigueur de méthodiste). Mais ces gars là n'ont pas eu besoin d’enchaîner les trois-quatre accords de rigueur, tout juste bons à sortir un squelette de riff par morceau et à manier l'art de la répétition ad nauseam. Une fois mis en place, le truc se cale, c'est dans la boîte, ça vous vrille les oreilles en douceur pour le reste de la journée. Le truc facile quoi, en position de pilotage automatique qui revisite les zones grises d'un rock 70's flamboyant et psychédélique, s'essayant au grand écart entre Hawkwind et... Funkadelic (!), la fleur au fusil. C'est simple : ces gars là ont mis le stoner-rock en boucle à la sauce dub avec leur épure renforcée à grand coup d'effets saturés et cette production à la subtilité mal décoffrée : stoner-groove. Au moins va t'on à l'essentiel sans s'encombrer de ces interminables solos de guitare, et on aura le plaisir de faire vaciller la toute dernière frange d'irréductibles rockers perdus dans les afters sans fin de raves champêtres en mal de sensations cheap, adeptes béats d'une narcose extatique auréolée d'une authenticité de bon aloi. Pharaoh Overlord surfent sur le j'ai déjà entendu ça, recyclant finement les bribes d'un idiome rock sanctuarisé : on va là simplement se contenter de tourner en rond... En ce, ils s'inscrivent dans le sillage presque effacé des Brainbombs, Flipper, Strangulated Beatoffs et autres F/I, forcenés activistes d'un courant autistiquement incorrect de la musique sédative qui se mord les gonades à force de se la jouer (en boucle).
Maintenant ça me revient, ces rockers huppés qui arboraient des tee shirts estampillés d'un sibyllin "Pharaoh Overlord", dans les clubs des grandes villes scandinaves. J'avais classé l'affaire à la hâte, assimilant à tort ce groupe à une énième version des Hellacopters, groupe phare d'une scène locale revivaliste à mourir qui essaimait des clones au km dans une région où, passés la contemplation des aurores boréales et les torchées méticuleuses qui vont de pair au coeur d'un hiver sans fin, ben il restait plus grand chose à faire, sinon astiquer un manche et ses six cordes (et se saouler avec une rigueur de méthodiste). Mais ces gars là n'ont pas eu besoin d’enchaîner les trois-quatre accords de rigueur, tout juste bons à sortir un squelette de riff par morceau et à manier l'art de la répétition ad nauseam. Une fois mis en place, le truc se cale, c'est dans la boîte, ça vous vrille les oreilles en douceur pour le reste de la journée. Le truc facile quoi, en position de pilotage automatique qui revisite les zones grises d'un rock 70's flamboyant et psychédélique, s'essayant au grand écart entre Hawkwind et... Funkadelic (!), la fleur au fusil. C'est simple : ces gars là ont mis le stoner-rock en boucle à la sauce dub avec leur épure renforcée à grand coup d'effets saturés et cette production à la subtilité mal décoffrée : stoner-groove. Au moins va t'on à l'essentiel sans s'encombrer de ces interminables solos de guitare, et on aura le plaisir de faire vaciller la toute dernière frange d'irréductibles rockers perdus dans les afters sans fin de raves champêtres en mal de sensations cheap, adeptes béats d'une narcose extatique auréolée d'une authenticité de bon aloi. Pharaoh Overlord surfent sur le j'ai déjà entendu ça, recyclant finement les bribes d'un idiome rock sanctuarisé : on va là simplement se contenter de tourner en rond... En ce, ils s'inscrivent dans le sillage presque effacé des Brainbombs, Flipper, Strangulated Beatoffs et autres F/I, forcenés activistes d'un courant autistiquement incorrect de la musique sédative qui se mord les gonades à force de se la jouer (en boucle).
L'Un
Pas d'album particulier... Personnellement je me suis limité aux deux premiers albums judicieusement nommés "I" et "II"... Récemment est (à peine) sorti (de l'ombre) "Circle" aux accents kraut-rock bien marqués.
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