Ce
qui fait la marque de fabrique du nouveau BoC, ce sont les nappes de synthétiseurs.
Millésimés F.S.O.L., lorgnant vers des puretés à la Eno, petits gimmings en boucle
faisant penser aux Pink Floyd… pas d’effets inutiles donc, nous restons dans ce
qui caractérise d’habitude des artistes, la recherche d’un équilibre inspirant
à l’auditeur la douceur sous toutes ses formes. On observe l’étirement des
phrases, les lentes mises en place, les décalages qui vont répondre à des
batteries minimalistes. Se suivent donc les morceaux éthéré de ce nouvel opus, sans débauche de technologie.
Le
pitch s’utilise avec parcimonie mais tout de même, on sent que l’école anglaise
post ambiant est passé par là : sur Sick Times le bien nommé, le pitch
déscéllère certaines nappes de synthé donnant un effet de retenu, voire de
roulis, d’où le « sick » du titre…certaines couleurs rappellent aussi
U ziq, chantre de cette électro anglaise du début des 2000, stylée,
classieuse...
Jetez
vous sur ce disque, un certain easy listening né de bribes de sons proches de
territoires connus, mais nourri de leur propre chair, celle luisante d’un
digital mêlé de l’analogique des années 70.
Ils
connotent des vapeurs d’une fin de soirée, un matin calme, une mer d’huile
après la tempête. Un souffle sans renouveau, mais avec une belle personnalité.
L’autre
sorti juin 2013, Warp
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