Ça aurait pu être un de ces groupes interchangeables sans originalité, aucune ; sous-produit de ce que les banlieues résidentielles américaines de la white middle class savent nous pondre au kilomètre : une musique hardcore répliquée à l’infini, un espace de révolte codifiée cristallisant l'angoisse du mâle adolescent face à un monde glissant et incertain. Plus ultras que leurs prédécesseurs à qui ils contestent une soi-disant « légitimité », des ces groupes qui ânonnent avec la conviction du zélote un prêchi-prêcha copié-collé ad-nauseam : antifa, pro-végan, anti-homophobe, féministe. Un positionnement politico-arty dont l’esthétique radicale vient souvent en contradiction avec les codes virils du genre.
Et PUNCH aurait très bien pu faire partie de ces groupes-là.

PUNCH ? une musique centrifuge.
L'Un.
PUNCH : "they don't have to believe" (Deathwish. 2014).