C'est dans un univers extrêmement sensible et fouillé qu'on
rentre d'emblée dès le feu d'artifice « Nothing is the news » qui
ouvre ce nouvel album de Damien Jurado.
Ce genre de morceau envoûtant qui à lui seul justifierait le disque. Plongée fortement patinée d'un certain esprit 70's dans un folk-blues aux errements psychédéliques, pour ne pas dire acides. Sa voix suave se place, flottante, au milieu de solos de guitares agrégés en nappes mouvantes. Atterrissage en douceur sur des sentiers d'un folk légèrement plus dépouillé (qui ne lâchera pas la suite de l'album) avec ce « Life away from the garden » troublant, les chœurs d'enfants répondant au chant de D.J. Une certaine nostalgie, un regard tendre sur un passé révolu et généreux s'installe là et pose toute la couleur de l'album. Et ce n'est pas le suivant « Maraqopa », et son folk astral incantatoire qui contredira cette impression.
En fait ces 3 premiers morceaux justifieraient bien à eux seuls l'existence d'un tel disque.
Ce genre de morceau envoûtant qui à lui seul justifierait le disque. Plongée fortement patinée d'un certain esprit 70's dans un folk-blues aux errements psychédéliques, pour ne pas dire acides. Sa voix suave se place, flottante, au milieu de solos de guitares agrégés en nappes mouvantes. Atterrissage en douceur sur des sentiers d'un folk légèrement plus dépouillé (qui ne lâchera pas la suite de l'album) avec ce « Life away from the garden » troublant, les chœurs d'enfants répondant au chant de D.J. Une certaine nostalgie, un regard tendre sur un passé révolu et généreux s'installe là et pose toute la couleur de l'album. Et ce n'est pas le suivant « Maraqopa », et son folk astral incantatoire qui contredira cette impression.
En fait ces 3 premiers morceaux justifieraient bien à eux seuls l'existence d'un tel disque.
Une courte pause le temps de griller un bâtonnet d'encens,
pour s'enfiler la suite d'une traite, un peu plus « convenue » à mes
oreilles profanes en matière de folk,
mais si bien balisée par les morceaux sus-mentionnés, avec une petite
touche exotique en plus ça et là ( « This time next year »...) et
en évitant la redite. Ne connaissant pas la carrière de JURADO, je me permettrais
seulement d'affirmer après l'écoute rapide de quelques morceaux piochés dans sa discographie pour le moins conséquente (...8 disques depuis 2003 !!), qu'un effort de production sans équivalent fait toute la
différence, étayant chaleureusement le propos. L'univers de JURADO resté intact
mais transcendé de la sorte lui permet de se hisser de quelques crans et de
pouvoir rivaliser l'air de rien dans la cour des grands, qu'ils s'appellent
Bonnie Prince Billy, Timber Timbre ou encore Bon Iver. Si, au fil des titres,
se décèle une évidente connexion avec un certain Neil Young, loin de là l'idée
d'une copie envieuse ou d'un crime de lèse-majesté : « Maraqopa »
reste un album en phase avec son époque, puisant sans complexe son inspiration
dans un passé riche et généreux. Il y a de la place pour tous... Sans aller
jusqu'à affirmer que 2012 connaitra un avant et après « Maraqopa »,
on sait déjà qu'il faudra compter avec, à ce moment crucial de fin d'année
lorsque s'établiront ça et là les inévitables « Bestof2012 »...
L'Un
Damien JURADO : Maraqopa" (SecretlyCanadian. 2012)
Le SITE de l'Artiste
on peut écouter son album sur Deezer
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