Au
détour d’une course effrénée qui dure depuis quelques mois, posé devant l’écran
(car depuis quelques années l’écrit se pratique plutôt sans encre), je me
remémore les dernières choses écoutées attentivement et qui ont pu me toucher.
Car
l’idée de départ de ce blog d’amateur est de ne parler que ce qui nous plaît le
plus : de l’emphase, pas de demi-teinte ; des coups de foudre, pas de
critiques acerbes. Nous avons décidé de ne pas perdre notre temps à descendre,
mais à valoriser des artistes innovants, des efforts inédits, des chemins de
traverses. Juste pour pousser les lecteurs potentiels - et finalement vous en
êtes quelques un(e)s- à être curieux et écouter plus, et non pas à vous
détourner d’une fade production aux mornes compositions.
Un
grain de sable dans le champ de communication bien huilé qui irradie le secteur
artistique de ses points de vues coordonnés par une économie de marché. Encore.
Comme partout.
Voilà,
un peu comme si vous aviez la possibilité de réfléchir à ce que vous pouviez
emporter avec vous sur une île préservée des ânonnements mièvres de directions
artistiques acculturées.
Car
si le paysage artistique actuel est submergé d’inutilités, le monde de la
critique sur support papier (que l’on appellera champ de manœuvre) et
audiovisuel (que l’on va baptiser Toto) se fondent en banalités convenues,
articles entendus, pour ne pas dire payés par les maisons de disques.
L’environnement musical est véritablement un supermarché où l’on tente de
vendre au plus grand monde le même produit avec des emballages variés, sur
lequel bien entendu sont apposées les étiquettes « vu à la radio », « entendu
à la TV ».
Heureusement
encore, la popularisation de l’informatique, et l’avènement des blogs ont
permis de prolonger la vie de la presse indé que l’on appelait du temps de la
photocopieuse des copains, le Fanzine. Je pose un « z » majuscule
tant on peut trouver de contenus de qualité dans ce fourmillement d’écrits qui
s’est développé dans la foulée du mouvement Punk. Le « D.I.Y. » a
construit des réseaux de diffusion pour ce soutien indéfectible et ultra
pertinent aux nouvelles cultures : parce que tout simplement ce ne sont
pas quelques travailleurs géocentrés, mais des fans laborieux qui écrivent pour
les fans de ce qu’ils aiment et connaissent le mieux.
Ces
fanzines servent bien aujourd’hui quand on cherche des archives sur des
mouvements artistiques postérieurs au milieu des années 70. Et pour simplement
découvrir ce qui se fait aujourd’hui. Je vous réinvite donc à découvrir notre
page de liens qui vous conduira sur des sites à lire, avec plein de belles
choses à écouter.
Et
ce point sur la route, juste pour éviter de vous dire, que ce que j’ai écouté
ces dernières semaines ne m’a pas beaucoup plu : je ne vous citerai donc
pas tout ça, vous avez déjà plein –trop- de noms en tête.
Et
écoutez donc la webradio « Cannibal Caniche » à la programmation
offensive. Y’a bon !
A
bientôt
L’Autre
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire