On va saluer cette nouvelle parution du label Ohm/Resistance, que les Energumènes soutiennent depuis leur débuts. Prometteur dans le genre confiné des musiques électronique, tendance dure et comateuse, son activité a connu un net ralentissement entre autre à cause des récents déboires de son boss Kurt « Submerged » GLUCK. Depuis quelques temps, l’hydre infatigable renait de ces cendres de phénix et nous propose entre autre ce petit dernier et inespéré avatar d’Eraldo BERNOCCHI.
Membre du légendaire mais inconnu collectif Sigillum-S qui éructait ses litanies industrielles et climatiques dans les années 80’s pionnières propices à ce genre, c’est avec ses collaborations récentes avec Harold BUDD (« Music for fragments from the inside », chroniqué par l’Autre) et Mick «Scorn» HARRIS sur "Total Station" que j’aurais rencontré le bonhomme. Ignorant son passé des années ténébreuses, celui-ci me paraissait être le parfait collaborateur ou sparing partner, épousant la quête de sérénité d’un BUDD, mais adoucissant les tendances les plus sombres du sieur HARRIS, révélant même un aspect presque guilleret (tout est relatif) dans sa musique. Avec « Visitor », nul doute que l’ombre de ce dernier aura déteint sur BERNOCCHI : on nage là dans les chasses gardées d'un songe marécageux. Plongée post-indus monstrueusement dubbée, comme une impasse en boucle. On surnage avec cette originelle délectation dans cette gangue de laquelle il est difficile de s’extirper. Sub-basses amples, rythmes claquant en boucles appesanties, quelques notes d’un piano aérien s’opposant aux échos crépusculaires. Et ainsi s’écoule une fangeuse journée d’hiver nimbée d’une horreur somme toute domestiquée, le nez dans la ligne de flottaison des nuages.
Sans pour autant prétendre à lui gauler la flamme, Bernocchi nous livre là ce genre d’album que tout fan endeuillé de Scorn n’aurait osé espérer (et que tout honnête supporter du label Ohm/resistance est en droit d'exiger)
Membre du légendaire mais inconnu collectif Sigillum-S qui éructait ses litanies industrielles et climatiques dans les années 80’s pionnières propices à ce genre, c’est avec ses collaborations récentes avec Harold BUDD (« Music for fragments from the inside », chroniqué par l’Autre) et Mick «Scorn» HARRIS sur "Total Station" que j’aurais rencontré le bonhomme. Ignorant son passé des années ténébreuses, celui-ci me paraissait être le parfait collaborateur ou sparing partner, épousant la quête de sérénité d’un BUDD, mais adoucissant les tendances les plus sombres du sieur HARRIS, révélant même un aspect presque guilleret (tout est relatif) dans sa musique. Avec « Visitor », nul doute que l’ombre de ce dernier aura déteint sur BERNOCCHI : on nage là dans les chasses gardées d'un songe marécageux. Plongée post-indus monstrueusement dubbée, comme une impasse en boucle. On surnage avec cette originelle délectation dans cette gangue de laquelle il est difficile de s’extirper. Sub-basses amples, rythmes claquant en boucles appesanties, quelques notes d’un piano aérien s’opposant aux échos crépusculaires. Et ainsi s’écoule une fangeuse journée d’hiver nimbée d’une horreur somme toute domestiquée, le nez dans la ligne de flottaison des nuages.
Sans pour autant prétendre à lui gauler la flamme, Bernocchi nous livre là ce genre d’album que tout fan endeuillé de Scorn n’aurait osé espérer (et que tout honnête supporter du label Ohm/resistance est en droit d'exiger)
Slight return…
l'Un
SIMM : "Visitor" (Ohm/Resistance. 2013)
tout est LA ! (ou là >>)
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