A ma gauche, Hans Joachim Irmler, vétéran prolifique des légendaires Faust, à ma droite, la relève, catégorie souffleur forcené et impro radicale avec Mats Gustafsson flanqué des musiciens de son groupe FIRE! Au centre, pour lier tout ça et débiter le flow en nappes épaisses, Will « Dälek » Brook, rompu aux rapprochements de galaxies lointaines (sa collaboration anguleuse avec… Faust mais aussi The Young Gods). Rencontre au sommet de petites légendes underground d’horizons hétéroclites.
Infra-groupe plutôt que consensuel « super-groupe ».
Les tricotages d'Anguish (enregistrés sur les bords du Rhin chez
Irmler), forment un dosage de ces forts caractères sachant être à l'écoute des autres. Un point de convergence qui prend souvent la forme de collision des genres. Entre stridulations stratifiées et ballades post-blues flippées et motorik en boucles saturées, Anguish ne sort pas de sa zone d’inconfort pour mieux malmener celui de l’auditeur audacieux. Embarquement dans une navigation à vue au gré de sept pépites éminemment dystopiques et tumultueuses.
Irmler), forment un dosage de ces forts caractères sachant être à l'écoute des autres. Un point de convergence qui prend souvent la forme de collision des genres. Entre stridulations stratifiées et ballades post-blues flippées et motorik en boucles saturées, Anguish ne sort pas de sa zone d’inconfort pour mieux malmener celui de l’auditeur audacieux. Embarquement dans une navigation à vue au gré de sept pépites éminemment dystopiques et tumultueuses.
« Turbulences » comme soufflait l’autre…
L'Un.
Anguish : s/t (RareNoise. 2018)
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